«Mon féminisme», l’édito de Séverine dans L’Humanité du 19 mai 1919

Séverine, de son vrai nom Caroline Rémy (1855-1929), est la première femme journaliste à vivre de sa plume et la première femme directrice d’un journal, Le cri du peuple à la mort Jules Vallès en 1885. En 1897, elle fonde avec Marguerite Durand, le premier journal féministe La Fronde. Elle signe l’édito de ce numéro de l’Humanité consacré aux luttes féministes.

“La Fronde”, premier quotidien féminin et féministe

“Ménagères ou Courtisanes?” de Marie Anne de Bovet (La Fronde, 1897) Cet article est le…

Appel et adresse des citoyennes pendant la Commune de Paris

Les femmes ont joué un rôle important tout au long de la Commune. Nous reproduisons ici quelques illustrations ainsi que l’appel aux citoyennes de Paris pour organiser et défendre la Révolution du 10 avril 1871 et l’adresse à la Commission exécutive de la Commune de Paris du 13 avril 1871 par les membres du Comité central des citoyennes qui posent la question de l’égalité des sexes dans la participation à la défense de la Commune.

Le combat féministe dans “La Pensée”

La Pensée, 2019, n° 397 : Roland Pfefferkorn, « Familles : aborder sereinement leurs transformations.…

Quelles transformations des systèmes productifs?

Le 1er Avril 2021
Economie régénératrice et symbiotique, nouveau paradigme industriel, agroécologie et monnaie écologique sont autant de pistes pour aller vers une civilisation écologique. Débats avec quatre auteurs du Silomag #12 pour dénouer les possibles.

Ecocide: trop de précipitation pour une définition loin d’être évidente!

À l’heure où la lutte contre le changement climatique et pour la préservation des conditions permettant la vie sur terre s’intensifie, la définition du mot écocide est au cœur d’enjeux juridiques et politiques. Luc Foulquier revient sur la manière dont la Convention citoyenne s’est emparée du sujet en pointant les limites de l’exercice. Plus largement, il nous alerte sur l’importance de clarifier la terminologie pour ne pas banaliser ce crime organisé reposant sur une volonté délibérée, intentionnelle de nuire à la nature et aux hommes qui l’habitent. L’écocide est donc bien plus qu’une question environnementale. Il touche aux rapports sociaux, aux systèmes politiques et économiques et aux acteurs qui les incarnent. Il nous faut travailler sur les causes de ces crimes et leurs auteurs, tout autant que sur leurs conséquences.

Information, conflits de perceptions et pouvoir d’agir

La réalité politique nationale et l’espace-temps numérique mondial constituent deux cadres d’existence dans lesquels nous évoluons simultanément et qui entrent en confrontation. Or, si les potentialités émancipatrices existent, la reproduction de formes de domination et d’inégalités est aujourd’hui au cœur de l’information qui prend une place centrale dans ces deux espaces. Julien Chandelier nous invite ainsi à regarder en face la réalité du pouvoir et interroge notre capacité à agir à l’intérieur de ces mondes contradictoires.

Alice Brites Osorio, broderie, "Les fondements des droits de la nature".

La reconnaissance des droits de la nature: un nouveau paradigme

Depuis 2008, grâce à la Constitution Equatorienne de Montecristi, se développe une nouvelle étape pour le constitutionnalisme latino-américain. Partant de l’idée que l’humain doit être en harmonie avec la nature pour bien vivre, celui-ci fait de la nature un sujet de droit placé au même niveau que la vie humaine. Cette reconnaissance transforme en profondeur les conceptions juridiques dominantes et se diffuse à travers le monde. Alice Brites Osorio revient sur les fondements de ce changement de paradigme qui conduit à faire du respect de la nature, de l’ancien, du pluriel et du féminin le principe du renouvellement du droit.  

«Jacobins», «jacobinisme» ou les fausses évidences du passé révolutionnaire. Quelques considérations à l’usage d’aujourd’hui (II)

Assimiler le jacobinisme à une centralisation « coupable et inefficace » est devenu un lieu commun du débat politique français. Il est d’usage de l’opposer à une « bonne et vertueuse » décentralisation girondine. Or, le fond réel de l’affrontement de ces deux courants de républicanisme révolutionnaire s’est principalement construit autour de l’acceptation ou du refus du poids du mouvement populaire parisien dans la vie politique nationale, et non autour de l’acceptation ou du refus de Paris comme lieu unique de la fabrique de la loi commune de la République, nous rappelle Côme Simien. Il souligne que le jacobinisme est une structure de socialibilité politique d’une ampleur inédite pour l’époque.

«Jacobins», «jacobinisme» ou les fausses évidences du passé révolutionnaire. Quelques considérations à l’usage d’aujourd’hui (I)

Assimiler le jacobinisme à une centralisation « coupable et inefficace » est devenu un lieu commun du débat politique français. Il est d’usage de l’opposer à une « bonne et vertueuse » décentralisation girondine. Or, le fond réel de l’affrontement de ces deux courants de républicanisme révolutionnaire s’est principalement construit autour de l’acceptation ou du refus du poids du mouvement populaire parisien dans la vie politique nationale, et non autour de l’acceptation ou du refus de Paris comme lieu unique de la fabrique de la loi commune de la République, nous rappelle Côme Simien. Il souligne que le jacobinisme est une structure de socialibilité politique d’une ampleur inédite pour l’époque.