commémoration

Les révolutions d’hier et d’aujourd’hui

La commémoration de la révolution russe de 1917 est tout sauf une célébration. Par rapport au cinquantième anniversaire de 1967, les différences sont saisissantes : jadis la révolution dans le sillage d’octobre 1917 paraissait un horizon possible et même souhaitable ; désormais pour beaucoup revenir sur la prise du palais d’hiver est une manière d’exorciser la révolution en général voire d’en faire un précurseur du totalitarisme.

Ni commémorer, ni célébrer. Enjamber le présent ou la nécessité de l’histoire

Il revient sur l’enjeu de l’évocation de 1917 et la manière dont cette révolution a été commémorée au XXe siècle. En 2017, cette évocation est loin d’avoir perdu sa dimension idéologique et politique. La lecture de cet événement reste conditionnée par le fait de considérer ou non comme souhaitables ou possibles des processus révolutionnaires.