Débats et alternatives
Cet espace vise à rendre compte du mouvement et de la confrontation des idées. Les contributions doivent permettre d’approfondir ou de présenter une thématique en lien avec une actualité politique, sociale, économique ou encore scientifique. À titre d’illustration, les contributeurs peuvent présenter une opinion argumentée, un état des lieux d’une question ou d’une recherche scientifique ou encore les enjeux d’une controverse.
Il existe des sous-rubriques qui peuvent varier en fonction des dossiers :
des repères afin de situer et d’éclairer la thématique (focus, chronologie, définitions, chiffres clés, etc.) ;
des pensées et pratiques alternatives car notre ambition ne se résume pas à décrire l’ordre des choses, mais également penser et faire connaitre des transformations progressistes;
des expériences étrangères afin de s’interroger sur les mouvements de convergences et de divergences entre les différents pays.
Imprégnant nos façons de vivre et de penser, le numérique est porteur de nombreux espoirs pour renouveler les formes de participation politique. Anaïs Theviot revient sur les travaux de chercheurs spécialisés afin de rendre compte des différents arguments avancés pour questionner cette supposée « révolution numérique » de la participation politique.
Le pouvoir du capital, c’est d’abord et essentiellement le pouvoir de décider de l’utilisation de l’argent. Dans le système capitaliste, le taux de profit constitue le critère principal pour effectuer ce choix. Si l’on veut faire émerger une nouvelle logique économique, la prise du pouvoir sur l’argent par les citoyens et les travailleurs est une tâche révolutionnaire cruciale.
Alors qu’il génère des gains de productivité considérables, le numérique est prioritairement utilisé par le Capital pour abaisser le « coût du travail ». À rebours, des jeunes et moins jeunes en font un usage coopératif, horizontal, solidaire et créatif. Ces usages préfigurent une possible République des communs comme la construction d’une société de libres producteurs associés.
Les alternatives citoyennes sont guidées par le même principe : la réappropriation des enjeux collectifs et globaux par les citoyens eux-mêmes. Si elles ne peuvent être la seule réponse aux enjeux de notre époque, elles permettent de multiplier les pouvoirs et capacités d’agir. En refusant de se résigner et en développant de nouvelles formes d’expériences démocratiques, elles renversent la logique d’impuissance et portent en elles les germes d’un changement profond de notre société. Stimulant !
Ce centenaire de la révolution russe est l’occasion de contribuer au nécessaire inventaire collectif d’octobre 1917 et de ses suites. Il nous invite à tirer les leçons de cette expérience humaine et à mobiliser les avancées de la science historique pour ne plus appréhender cet objet sous un angle seulement idéologique.
Il revient sur l’enjeu de l’évocation de 1917 et la manière dont cette révolution a été commémorée au XXe siècle. En 2017, cette évocation est loin d’avoir perdu sa dimension idéologique et politique. La lecture de cet événement reste conditionnée par le fait de considérer ou non comme souhaitables ou possibles des processus révolutionnaires.