liberté d’expression
S’il est peu question de consommation dans la déclaration adoptée par la Conférence générale de l’Organisation internationale du Travail (OIT) – une seule occurrence – il nous a pourtant semblé opportun de la republier ici. Non pas simplement pour déplorer la désuétude de ses principes, battus en brèche par la montée en puissance des dynamiques actionnariales au sein des entreprises, mais pour souligner l’importance des enjeux indissociables que recoupe le problème de la consommation, à commencer par celui du travail.
Parmi les outils numériques disponibles, certains favorisent davantage que d’autres la participation et l’intervention des salarié.e.s. Matthieu Trubert nous explique les potentiels participatifs de ces différents outils qui connaissent tous une importante limite liée à l’autocensure ou aux sanctions potentielles de contributeurs forcément identifiables. Il nous présente un certain nombre de propositions visant à préserver la liberté d’expression des salarié.e.s tout en les protégeant. C’est à ces conditions que les outils numériques sont à même d’accompagner la démocratisation de l’entreprise.