
Frédéric Lordon a réussi la prouesse de raconter le déroulement de la crise dans une pièce en quatre actes et en alexandrins. Drôle et engagé, D’un retournement l’autre. Comédie sérieuse sur la crise financière dénonce les travers de la financiarisation du monde comme la collusion entre pouvoir politique et monde de la finance. Cette pièce cherche à faire évoluer les esprits en montrant la crise et en la faisant entendre.

Restituer une dimension œuvrière aux relations humaines implique de penser la vie des individus et le vivre-ensemble comme des œuvres d’art. Pour Roland Gori, la fonction sociale de l’art est primordiale. Elle peut nous sauver de l’utilitarisme moral qui prédomine aujourd’hui avec la financiarisation de l’ensemble des activités humaines. La crise de 2007/2008 a été un révélateur de l’imposture de ce système des valeurs.