La première révolution anglaise, appelée « English civil war »par les historiens britanniques, ou encore « Grande rébellion », dure de 1642 à 1651 avec, le 30 janvier 1649, l’exécution du roi Charles 1er Stuart, 144 ans avant que les Français ne fassent subir le même sort à Louis XVI.
Pratique et théorie sont indissociables chez Marx. Jean-Numa Ducange et Mohammed Fayçal Touati cherchent, dans leur ouvrage Marx, l’histoire, les révolutions (éd. La ville qui brule, 2010, 128 p.), à mettre en évidence cette articulation essentielle entre savoir historique, développements philosophiques et volonté de faire l’histoire. Avec leur éditeur La ville qui brule, ils ont autorisé Silo à en publier des extraits.
La révolution russe va susciter de nombreuses analogies avec la Révolution française. Octobre 17 sera pensé en lien avec cette dernière qui prendra une place fondamentale dans l’expérience révolutionnaire russe. De son côté, l’ombre de la révolution russe planera sur les évocations de 1789 et 1793 pendant une grande partie du XXe siècle.
Colloque organisé à l’Université de Rouen (7-8 novembre 2017). À l’automne 1793, la Convention nationale décrète que le gouvernement de la République sera « révolutionnaire jusqu’à la paix », l’adjectif étant alors conçu comme synonyme d’« extraordinaire ». Les premiers signes annonciateurs de ce temps d’exception politique sont toutefois antérieurs et, par ailleurs, les Conventionnels n’inventent pas ex nihilo ce gouvernement extraordinaire.
Transition idéalisée du pouvoir politique et du mandat du ciel, révolution de palais, coups d’État, premier empereur d’une dynastie, révolution française, accomplissement d’un renouveau, révolutions républicaine, prolétarienne ou encore socialiste, le terme Ge ming, – équivalent de révolution en langue française – renvoie au renversement des systèmes existants. Par l’évocation de ces différents usages, c’est un peu de l’histoire de la Chine dont Zhou Sicheng nous donne un aperçu.
L’Allemagne, son peuple et les gouvernements qui s’y succèdent depuis deux siècles, entretiennent une relation ambigüe à la révolution française. Modèle pour certains, anti-modèle pour la majorité, Lucien Calvié examine comment cette ambiguïté est inscrite dans l’histoire même de ce pays.