Les Modernes ont pensé l’humain comme extérieur à la « nature », nous rendant ainsi aveugles à l’intrication de nos pratiques avec l’ensemble des choses qui composent le milieu terrestre. Cette approche philosophique est antinomique avec celle des Anciens qui ne séparaient jamais le social du naturel. Arnaud Macé explicite ici ces différentes approches et nous invite à renouer avec la conception « naturaliste » des philosophes de l’Antiquité afin notamment de nous interroger sur la meilleure manière d’instituer du commun.