Le besoin d’uriner fait partie des impondérables physiologiques qui s’imposent à tout être humain. Sa satisfaction dans des toilettes publiques ou dans la rue ne relève pourtant pas d’une même pratique pour les hommes et pour les femmes. En s’intéressant au « pipi sauvage » urbain, Sarah Bourcier Laskar interroge ainsi les inégalités genrées d’accès à l’espace public, les différences de jugements, de perceptions ou encore de faisabilité selon les sexes. Afin de corriger ces inégalités, une rénovation des équipements dans les toilettes publics pour les femmes s’avère nécessaire.