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De la financiarisation de l’entreprise à sa démocratisation

Si la financiarisation de l’entreprise a des conséquences sociales dévastatrices, elle n’en est pas moins inhérente à la notion même de propriété des moyens de production. Une politique sociale et écologique résolue ne peut que remettre en cause cette valorisation en ouvrant la voie à l’éviction des actionnaires et à la transformation des entreprises en communs associant travailleurs et usagers. Ainsi, Benoît Borrits nous invite à penser une nouvelle approche de l’appropriation sociale et de la démocratie.

Finlande: l’école de demain?

En tête des enquêtes PISA et souvent envié, le système éducatif finlandais est pourtant loin d’être exempt de toute critique. À l’avant-garde de l’idéal éducatif mondial prôné par l’OCDE visant à établir un monde d’auto-entrepreneurs et de consommateurs, il privilégie le savoir immédiat et utilitaire greffé au plaisir et au bien-être au détriment d’un enseignement plus exigeant et ambitieux permettant l’accès à la pensée à travers des œuvres scientifiques, artistiques ou littéraires.

Les entreprises sont-elles habilitées à éduquer la jeunesse?

Alors même que cette évolution ne fait l’objet d’aucun débat public, les entreprises s’imposent progressivement dans la communauté éducative que ce soit par le développement de formations en leur sein (ex de l’apprentissage) ou par la pénétration de leurs valeurs et modes d’organisation dans le cadre scolaire. Lucie Tanguy revient sur cette inversion politique générale qui tend à rapprocher ces deux mondes, jusqu’alors séparés au nom de valeurs politiques émancipatrices.