Trump
Le service public audiovisuel n’est pas l’ennemi de la liberté d’expression. Ce sont les médias à but lucratif qui le sont. Les attaques de Donald Trump contre NPR et PBS détournent l’attention de la véritable voie à suivre pour sortir de la censure et favoriser la diversité de points de vue : un vaste écosystème médiatique démocratiquement contrôlé, et financé par des fonds publics. Article initialement paru dans la revue Jacobin (reproduit avec l’autorisation de l’autrice).
Une bataille d’hégémonie culturelle planétaire se joue actuellement en France, en Europe et dans le monde, entre d’un côté les forces et les idées d’émancipation, et de l’autre celles de forces ultraréactionnaires. Dans le bain et le matraquage médiatiques dominants s’efface la frontière entre le vrai et le faux, minant la libre délibération démocratique.
Pris pour cible par Donald Trump et le camp conservateur, l’audiovisuel public américain fait face à des coupes budgétaires inédites. Derrière la dénonciation d’un prétendu biais gauchiste, Anais Le Fèvre-Berthelot montre que c’est l’existence même des réseaux de radio et de télévision publiques qui est menacée, dans un paysage médiatique déjà dominé par les grands conglomérats privés. Article publié par The Conversation France.
Le coronavirus s’est ajouté comme facteur de conflit entre la Chine et les États-Unis aggravant la confrontation déclenchée par Trump d’abord sur le front commercial puis sur celui de la haute technologie. Alors que la pandémie et la recherche d’un vaccin exigeraient davantage de coopération, le renforcement du multilatéralisme et des institutions internationales, les logiques d’affrontement entre blocs menacent la paix mondiale en particulier en Asie orientale, nous prévient Dominique Bari.






