L’enfer, dit-on, est pavé de bonnes intentions. La transition écologique aussi. S’il se trouve un large consensus pour dépeindre de mots creux le “monde de demain”, les ennuis commencent dès qu’il s’agit de définir les objectifs précis, les moyens nécessaires, et qui paiera. Pour l’instant, c’est le libéralisme qui a la main. Mais à l’évidence, il nous conduit dans l’impasse. Alain Tournebise nous propose un retour à l’analyse marxiste pour nous en convaincre.
L’expérience choquante de la pandémie mondiale de coronavirus nous permet de tirer des enseignements – si du moins nous le pouvons – sur la manière de lutter contre le danger du réchauffement climatique. Comprendre quel rôle joue le système énergétique dans le développement du système capitaliste moderne permet de redonner une place centrale à la question énergétique mais aussi d’aiguiller vers des solutions pour sortir de la crise.
Depuis plus d’un an maintenant le terme de Green Deal ou pacte vert est sur toutes les lèvres à Bruxelles au sein des institutions de l’Union européenne, mais il reste, comme c’est souvent le cas, inconnu ou très flou pour une grande majorité des citoyens européens. Alors que les mouvements pour le climat fortement portés par la jeunesse européenne ont amplifié les appels pour l’action climatique et le changement systémique, le Green Deal se présente comme un moment clé de l’histoire européenne. Décryptage de Nessim Achouche.
Les courants de pensée du transhumanisme et de la collapsologie semblent, a priori, porter des discours qui s’opposent. En réalité, ces récits se basent tous deux sur le constat alarmiste d’une technicité qui condamnerait le monde vivant tel que nous le connaissons. Ils affirment une défiance vis-à-vis de la compétence des États pour faire face aux enjeux des crises (sociales, écologiques, économiques) au profit d’un libertarianisme nihiliste et s’appuient sur des ressorts affectifs de peur et de sidération, dans la mise en scène spectaculaire d’un monde qui s’effondre. Jeremy Hornung met en exergue les points communs de ces courants de pensée, leurs portées subversives, et le danger que représente leur éventuelle récupération politique.
Les contradictions capital-travail et capital-nature s’autoalimentent ,et les ignorer c’est se rendre impuissant à répondre aux défis de ce que l’on nomme la transition écologique, et à les planifier. Luc Foulquier fait ici retour sur l’histoire en revisitant le concept de « nature, et dresse un tableau-vaste et cependant non exhaustif-des enjeux contemporains qui intéressent la question environnementale. L’objectif est de donner quelques informations afin de favoriser les discussions et les rencontres thématiques.