À l’heure où la lutte contre le changement climatique et pour la préservation des conditions permettant la vie sur terre s’intensifie, la définition du mot écocide est au cœur d’enjeux juridiques et politiques. Luc Foulquier revient sur la manière dont la Convention citoyenne s’est emparée du sujet en pointant les limites de l’exercice. Plus largement, il nous alerte sur l’importance de clarifier la terminologie pour ne pas banaliser ce crime organisé reposant sur une volonté délibérée, intentionnelle de nuire à la nature et aux hommes qui l’habitent. L’écocide est donc bien plus qu’une question environnementale. Il touche aux rapports sociaux, aux systèmes politiques et économiques et aux acteurs qui les incarnent. Il nous faut travailler sur les causes de ces crimes et leurs auteurs, tout autant que sur leurs conséquences.
Les contradictions capital-travail et capital-nature s’autoalimentent ,et les ignorer c’est se rendre impuissant à répondre aux défis de ce que l’on nomme la transition écologique, et à les planifier. Luc Foulquier fait ici retour sur l’histoire en revisitant le concept de « nature, et dresse un tableau-vaste et cependant non exhaustif-des enjeux contemporains qui intéressent la question environnementale. L’objectif est de donner quelques informations afin de favoriser les discussions et les rencontres thématiques.