Alternatives
Emmanuel Dockès présente quelques-unes des propositions du Code du travail rédigé par le GR-PACT ; à contre-courant des mesures prévues dans la réforme du droit du travail du gouvernement Philippe.
À rebours des réformes antisociales et conservatrices qui se succèdent, un code du travail révolutionnaire impliquerait de questionner nos catégories de pensées, héritées du XXe siècle, et ce que nous entendons par « travail ». Réfléchir collectivement à combiner autrement les valeurs économiques, intrinsèques (enjeux existentiels) et d’utilité de l’activité est un moyen d’envisager d’autres configurations sociales progressistes.
Nous publions le texte de la conférence de presse d’André Chassaigne présentant la proposition de loi « pour une sécurité de l’emploi et de la formation » déposée par dix députés de ce groupe.
Dans son livre à paraître, Le travail démocratique, Alexis Cukier questionne la possibilité d’un travail démocratique. Il ouvre des pistes visant à réfléchir aux formes concrètes que pourrait prendre un mode de production démocratique, dans lequel chaque travailleur-citoyen, et chaque collectif de travail, pourrait contribuer à parts égales au processus de démocratisation de la société. Il a autorisé Silo à en publier un extrait.
Le commun est un principe politique qui noue les luttes et les pratiques alternatives faisant prévaloir l’usage collectif des ressources mises en commun et la démocratie directe ou autogouvernement. Il est un principe de combat visant passer à un monde d’après le capitalisme.
Alors que la crise de 2007/2008 a été l’une des plus graves de l’histoire du capitalisme, les leçons sont loin d’avoir été tirées. Il est pourtant nécessaire de mener la bataille pour remettre la finance à une place subordonnée dans l’activité économique en établissant un contrôle social du système financier, en interdisant les pratiques et les produits financiers toxiques ou encore en mettant un terme à la gestion financière des entreprises.
Dix économistes ont publié une tribune dans Libération le 8 mars 2017 pour défendre l’idée de créer une monnaie complémentaire à l’euro, adossée aux recettes fiscales à venir, afin d’injecter de la liquidité. Il ne s’agit donc pas d’émettre une monnaie ayant cours légal, mais de proposer des titres de crédit permettant de financer les services publics et de mettre fin aux politiques d’austérité actuelles qui menacent le projet européen lui-même.
Résultat de choix politiques, l’existence du marché de la dette publique est un élément fondamental de la domination des marchés financiers devenus arbitres des équilibres budgétaires dans les pays de l’Union européenne. Il est nécessaire de sortir de cette emprise et de faire de la politique monétaire l’objet de débats et de décisions démocratiques.