ÉDITO
Le contrôle des médias et de leur pouvoir d’influence dans les débats politiques et de société est depuis longtemps un enjeu pour les «puissances d’argent», comme les nommait Jean Jaurès. Mais en ce début de XXIème siècle, la concentration capitalistique des médias prend un tour nouveau et particulièrement alarmant sous un triple effet conjugué : la prise de contrôle par d’énormes puissances financières, l’alliance des ces forces avec des extrêmes droites de tous poils, et la position dominante des GAFAM sur les données mondiales comme sur l’usage de l’IA générative. Argent, extrêmes droites et GAFAM : il y a vraiment péril en la démocratie. L’information, le débat public, la création, le pluralisme sont mis en danger. Le service public de l’audiovisuel devient une cible. L’enjeu n’est pas seulement économique. La bataille est politique et culturelle. Notre dossier dresse un état des lieux de l’ampleur des concentrations et de ses conséquences pour la liberté d’informer, de créer, de penser, de débattre. Il ouvre le débat sur les alternatives à construire, comme une invitation au réveil des consciences et à l’urgence de mobilisations citoyennes pour des médias et un débat public libérés de ces emprises mortifères. La contre-offensive est possible, et l’avenir démocratique le mérite.
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Bonne lecture!
Pierre Laurent
Actualité du débat
Un état des lieux de la concentration politique et économique des médias
Une mise sous pression du débat public,
de la fabrication de l'information et de la création
Les alternatives à la mainmise sur les médias
Dans tout projet démocratique, les médias doivent être considérés comme un bien commun. C’est un enjeu vital aujourd’hui, dans une époque qui nous posent des questions à proprement parler civilisationnelles : quelle humanité voulons-nous être demain ? Pour quelle vie en commun ? Sur quelle planète ?
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