communisme

Sur la longue durée, la question des relations entre communisme et syndicalisme renvoie en priorité à celles entre le PCF et la CGT et, pour les années 1922-1935, celles de la scission de l’entre-deux-guerres, avec la CGTU. Elle soulève des problématiques qui traversent le XXe siècle. Dans cet article, Stéphane Sirot dépasse les notions de courroie de transmission et de subordination qui masquent les multiples dimensions de ces relations pour mettre en évidence l’écosystème existant et mouvant entre PCF-CGTU-CGT.

À rebours d’une tradition française d’indépendance syndicale, l’émergence du mouvement communiste en France, au sortir de la Première Guerre mondiale, remet en cause la division du travail militant entre parti et syndicat. L’objectif est de diffuser une culture syndicale dans les rangs du parti et de promouvoir des dirigeants ouvriers. Julian Mischi revient sur cette histoire riche de leçons sur l’intérêt et la difficulté à articuler engagement syndical et combat politique. Face à une gauche qui peine à mobiliser l’électorat populaire, ce défi est toujours d’actualité.

Par Diane Tridoux. La réédition en France en ce début d’année 2020, dans une nouvelle traduction, du roman d’Anna Seghers est un événement éditorial. Publié en France en 1947, chez Gallimard, après l’édition en 1942 à New-York, ce fut un best-seller qui donna même lieu à un film avec Spencer Tracy en 1945. Très injustement oublié pendant toutes ces décennies, la publication chez Métalié avec une postface de Christa Wolf, permettra aux lecteurs de notre pays de découvrir ou redécouvrir cet immense roman de l’Allemagne hitlérienne des années 1930, d’une écrivaine alors en exil en France, et qui toujours se revendiqua communiste. « C’est le moment de lire, de relire Anna Seghers ».