néolibéralisme

La protection sociale en Afrique sub-saharienne: état des lieux et perspectives

Hérités de la colonisation, les systèmes de protection sociale en Afrique subsaharienne ne concernent, au moment de l’indépendance, que les travailleurs des secteurs publics. Élargis par la suite aux travailleurs du secteur privé formel non agricole, ils restent souvent non accessibles à une grande majorité de la population. Néanmoins, avec l’échec des politiques néolibérales imposées par les institutions financières internationales, des mesures ont été mises en place dans nombre de pays africains qui ont intégré la Couverture sanitaire universelle pour objectif. Félix Atchadé nous replace cette histoire dans son contexte, nous propose un rapide état des lieux et ouvre des pistes pour permettre le développement d’une véritable sécurité sociale dans cette région du monde

L’avenir de la sécurité sociale: un choix de société

Attaquée depuis les origines, la sécurité sociale est souvent accusée de trop peser sur le « coût du travail » et de constituer ainsi un frein à la compétitivité. La campagne pour accréditer l’idée qu’elle serait un choix de société dépassé et coûtant trop cher est puissante. La sécurité sociale a pourtant joué un rôle considérable dans l’amélioration des conditions de vie du plus grand nombre, dans l’atténuation de la peur du lendemain et dans l’allongement de la durée de vie. Elle est un vecteur fondamental de l’épanouissement humain et du développement de nos sociétés. Appréhendée comme un commun et largement démocratisée, elle constitue un dispositif fondamental pour répondre aux nouveaux défis que l’humanité doit affronter.

Les effets de la crise financière et économique de 2008 du point de vue des syndicats allemands

La crise financière de 2007/2008 n’a pas entrainé d’importantes fractures dans les syndicats allemands. Néanmoins, la restauration néolibérale initiée par les sociaux-démocrates et les verts dans les années 2000 a profondément affaibli leur autonomie sans qu’ils aient développé une résistance face à ces politiques de démantèlements des avantages sociaux. Une réorientation de la stratégie des syndicats est nécessaire.

La révolution du commun

Le commun est un principe politique qui noue les luttes et les pratiques alternatives faisant prévaloir l’usage collectif des ressources mises en commun et la démocratie directe ou autogouvernement. Il est un principe de combat visant passer à un monde d’après le capitalisme.

Roland Gori : « Nous devons restituer une dimension œuvrière à nos relations humaines »

Restituer une dimension œuvrière aux relations humaines implique de penser la vie des individus et le vivre-ensemble comme des œuvres d’art. Pour Roland Gori, la fonction sociale de l’art est primordiale. Elle peut nous sauver de l’utilitarisme moral qui prédomine aujourd’hui avec la financiarisation de l’ensemble des activités humaines. La crise de 2007/2008 a été un révélateur de l’imposture de ce système des valeurs.

Rompre avec le dogme de l’austérité budgétaire

Réduire la dette publique est affiché comme un objectif majeur justifiant les politiques d’austérité et la régression sociale. Il est urgent et salutaire de remettre en cause un dogme jamais validé par les faits et de fonder le développement de nos sociétés sur la réponse aux besoins sociaux et environnementaux.

Mettre un terme aux problèmes de la dette et de l’austérité en Europe

Pour les économistes du Parti de la gauche européenne, de nouveaux moyens financiers et démocratiques doivent être utilisés pour rompre avec l’Union européenne actuelle et proposer un nouveau projet européen fondé sur les intérêts des peuples et le respect de leur souveraineté. L’économie de l’Union européenne a besoin d’une réorientation sociale et productive dans la solidarité pour sortir de la crise économique, sociale et environnementale dans laquelle elle est plongée.

La hausse des dettes publiques: une résultante des politiques néolibérales

Contrairement à ce qu’affirme la théorie orthodoxe, la baisse de la dépense publique conduit à une aggravation de l’endettement public en raison de l’existence du multiplicateur budgétaire. Au lieu d’être érigée en préalable, la réduction de cet endettement ne peut être que le résultat d’une politique de progrès social.