syndicat
Thomas Händel et Frank Puskarev nous proposent un bref résumé du contenu des réformes Hartz ainsi qu’une analyse de leurs conséquences. Si ces réformes diffèrent au moins en partie des réformes mises en place par Emmanuel Macron, elles poursuivent le même objectif : diminuer le « coût du travail » pour améliorer la « compétitivité ». Et aboutiront au même résultat : accroître la peur et l’incertitude.
La crise financière de 2007/2008 n’a pas entrainé d’importantes fractures dans les syndicats allemands. Néanmoins, la restauration néolibérale initiée par les sociaux-démocrates et les verts dans les années 2000 a profondément affaibli leur autonomie sans qu’ils aient développé une résistance face à ces politiques de démantèlements des avantages sociaux. Une réorientation de la stratégie des syndicats est nécessaire.