La « pédagogie Montessori » rencontre actuellement un véritable engouement et fait l’objet d’une intense promotion commerciale. Grégory Chambat analyse ici les fondements politiques et idéologiques – bien souvent occultés – qui la sous-tendent.
Cherchant à construire un citoyen émancipé et créateur, la pédagogie Freinet place au cœur de sa logique les principes de coopération, de participation et d’esprit critique. Catherine Chabrun revient ici sur le nouveau statut de l’élève et les nouveaux objectifs fixés à l’école qu’une telle pédagogie implique.
De nombreux partisans d’un renouvellement de la pédagogie se réclament des neurosciences, tout en se livrant à des interprétations fantaisistes de connaissances scientifiques. En faisant prévaloir une conception innéiste de la programmation du cerveau qui présuppose l’existence d’un potentiel cognitif « naturel » chez les enfants, ces interprétations font fi des sciences humaines qui analysent les conditions sociales dans lesquelles vivent et étudient les élèves.
Dans le premier tiers du XIXe siècle, s’est développée en France l’école mutuelle pour répondre aux immenses besoins d’éducation. S’inspirant d’une expérimentation britannique, cette méthode consiste à organiser l’enseignement en petits groupes, sous la conduite de moniteurs eux-mêmes placés sous l’autorité de l’enseignant. Anne Querrien revient ici sur cette histoire peu connue et éphémère.