L’intersectionnalité, le «féminisme blanc» et le voile: questions incontournables

Ces dernières années, les débats agités autour de sujets comme le port du voile islamique…

Penser la complexité : des catégories aux rapports sociaux

« En 2007, Roland Pfefferkorn s’interrogeait sur les processus qui avaient provoqué « l’éclipse » de la classe…

L’universel subversif

L’archipel du féminisme se compose d’une variation de points de vue, certains nuancés, d’autres dogmatiques et souvent opposés. Dans cet article, Martine Storti propose une clarification de ses lignes de tensions. Elle revient ainsi sur les usages et mésusages sémantiques des multiples adjectifs qu’on accole au substantif « féminisme ». De l’apparente radicalité de l’intersectionnalité aux apories du féminisme universaliste, l’autrice discute de manière critique ces différentes approches. Elle plaide, au final, pour la construction d’un nouvel universel qui tiendrait compte de la spécificité des situations.

Rentrée 2021 : la nécessaire convergence des féminismes pluriels

Le retour d’un gouvernement taliban en Afghanistan présage un recul conséquent des droits des femmes dans le pays. Véronique Nahoum-Grappe interroge ici leur élimination de l’espace public et leur invisibilisation physique. L’autrice propose de définir comme crime contre l’humanité cette discrimination spécifique qui tend à éliminer toute action et présence des femmes des institutions et espaces publics, ce qui constitue une tentative d’élimination symbolique de leur identité de genre. Elle plaide pour une nécessaire conciliation des courants féministes, par-delà leurs oppositions théoriques, afin de soutenir les femmes afghanes.

Le moment contemporain du féminisme

Dans ce court extrait d’entretien, Christine Bard revient sur l’actualité des luttes féministes, pas si radicale qu’on se plaît à le ressasser (ou que d’autres le déplorent) au regard des mobilisations féministes passées, et souvent oubliées. Elle désapprouve notamment la cristallisation des médias sur les querelles qui divisent le mouvement féministe et fait l’éloge de la richesse des travaux américains qui ont pu nourrir, par leur importation, la recherche française.