Dans la nuit du 6 au 7 novembre 1917, les bolcheviks se sont emparés des principaux centres de décision de la capitale russe, Petrograd (anciennement Saint-Pétersbourg). Cette prise du pouvoir est nommée «Révolution d’Octobre» car elle s’est déroulée dans la nuit du 25 au 26 octobre selon le calendrier julien en vigueur en Russie jusqu’en 1918, date de l’adoption du calendrier grégorien.
En cherchant à rompre avec l’organisation et l’imaginaire capitalistes, le Bien Vivre constitue une alternative à la crise civilisationnelle que nous vivons et peut être un vecteur pour révolutionner la société. Objet d’interprétations diverses, il peut s’adapter à des contextes variés et proposer ainsi différents chemins d’émancipation.
La première révolution anglaise, appelée « English civil war »par les historiens britanniques, ou encore « Grande rébellion », dure de 1642 à 1651 avec, le 30 janvier 1649, l’exécution du roi Charles 1er Stuart, 144 ans avant que les Français ne fassent subir le même sort à Louis XVI.
Alors qu’il génère des gains de productivité considérables, le numérique est prioritairement utilisé par le Capital pour abaisser le « coût du travail ». À rebours, des jeunes et moins jeunes en font un usage coopératif, horizontal, solidaire et créatif. Ces usages préfigurent une possible République des communs comme la construction d’une société de libres producteurs associés.
La révolution russe va susciter de nombreuses analogies avec la Révolution française. Octobre 17 sera pensé en lien avec cette dernière qui prendra une place fondamentale dans l’expérience révolutionnaire russe. De son côté, l’ombre de la révolution russe planera sur les évocations de 1789 et 1793 pendant une grande partie du XXe siècle.
Transition idéalisée du pouvoir politique et du mandat du ciel, révolution de palais, coups d’État, premier empereur d’une dynastie, révolution française, accomplissement d’un renouveau, révolutions républicaine, prolétarienne ou encore socialiste, le terme Ge ming, – équivalent de révolution en langue française – renvoie au renversement des systèmes existants. Par l’évocation de ces différents usages, c’est un peu de l’histoire de la Chine dont Zhou Sicheng nous donne un aperçu.