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Employée aux PTT, Marie Couette (1898-1974) adhère à la CGTU dès 1924, ainsi qu’au PC, et milite pour l’égalité des salaires féminins et masculins. Résistante communiste, arrêtée en 1943, elle participe à l’Assemblée consultative provisoire (1944-1945) comme déléguée de la CGT et contribue à la création en juin 1945, à l’initiative du PCF, de l’Union des femmes française. Elle est désignée à l’autonome, secrétaire de la commission féminine confédérale, puis élue en avril 1946 au Bureau confédéral de la CGT. Dans cet article publié en 1944, issu du deuxième numéro de la nouvelle série de Femmes françaises, journal qui paraissait clandestinement pendant la guerre, Marie Couette plaide pour l’égalité salariale entre hommes et femmes en se fondant sur leur égale mobilisation dans les luttes pour la libération du pays.
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Séverine, de son vrai nom Caroline Rémy (1855-1929), est la première femme journaliste à vivre de sa plume et la première femme directrice d’un journal, Le cri du peuple à la mort Jules Vallès en 1885. En 1897, elle fonde avec Marguerite Durand, le premier journal féministe La Fronde. Elle signe l’édito de ce numéro de l’Humanité consacré aux luttes féministes.