Vues d’ailleurs

À la suite des deux concertations sectorielles tenues en 2013 dont les objectifs déclarés étaient de diagnostiquer le système éducatif sénégalais et de proposer des solutions de sortie de crise, les annonces gouvernementales laissaient croire à une volonté politique de changer la donne par un investissement massif dans l’école, l’enseignement supérieur et la recherche. Cinq ans plus tard, les grèves récurrentes, les faibles taux de réussite aux examens, les mauvaises conditions de travail des enseignants mettent profondément en doute les engagements présidentiels.

Au Burkina Faso, où 45 % de la population a moins de 35 ans, les nombreuses réformes de l’école coloniale engagées depuis les indépendances n’ont pas résolu les défis d’un système éducatif pour tous et de qualité. Au contraire, l’instabilité politique puis l’ajustement structurel des années 1990 ont freiné les efforts de scolarisation, surtout en direction des enfants pauvres, vivant en milieu rural…

Ce livre présente les cas de Beyrouth, du Caire, d’Alger et d’Istanbul. Partant de la matérialité de la ville, il s’interroge sur la manière dont chacune de ces métropoles est produite comme sur les protagonistes engagés dans ces processus, et plus spécifiquement sur le comportement des élites et les buts qu’elles se fixent.

Avec ses 22 millions d’habitants, la métropole indienne, rebaptisée aujourd’hui Mumbai, réinvente son espace urbain au rythme des migrations intérieures et des mutations économiques. Portrait par Olivier Da Lage de cette métropole toujours à la recherche d’espace pour une population toujours croissante.

La révolution russe va susciter de nombreuses analogies avec la Révolution française. Octobre 17 sera pensé en lien avec cette dernière qui prendra une place fondamentale dans l’expérience révolutionnaire russe. De son côté, l’ombre de la révolution russe planera sur les évocations de 1789 et 1793 pendant une grande partie du XXe siècle.

Colloque organisé à l’Université de Rouen (7-8 novembre 2017). À l’automne 1793, la Convention nationale décrète que le gouvernement de la République sera « révolutionnaire jusqu’à la paix », l’adjectif étant alors conçu comme synonyme d’« extraordinaire ». Les premiers signes annonciateurs de ce temps d’exception politique sont toutefois antérieurs et, par ailleurs, les Conventionnels n’inventent pas ex nihilo ce gouvernement extraordinaire.