IA dans l’éducation: le retard français?

L’IA générative a des effets considérables sur le monde de l’éducation, secondaire comme supérieure. Pour s’en emparer, l’utiliser de manière raisonnée, en en connaissant les dangers, il faut d’une part faire des recherches sur son impact, et d’autre part former massivement les acteurs concernés (étudiants, professeurs, documentalistes…) Le rythme d’évolution de cette technologie semble pour l’instant prendre de vitesse les capacités d’adaptation de l’éducation en France, plutôt en retard par rapport à d’autres pays, surtout non-européens. Retour avec Yves Livian sur les réponses possibles pour les nations technologiquement dépendantes.

Culture, patrimoine, fêtes… Le nouveau cheval de Troie de Pierre-Édouard Stérin

Avec ses 150 millions d’euros sur la table, le plan Périclès de Pierre-Edouard Stérin, visant à réaliser une union des droites extrêmes et à la faire gagner dans les têtes comme dans les urnes, est bien connu désormais, un an et demi après sa révélation par Thomas Lemahieu dans L’Humanité. Mais le milliardaire catholique identitaire, exilé fiscal en Belgique, ne se contente pas de ça… Il met également la main à la fois sur les fêtes populaires et sur tout le secteur du divertissement immersif dont fait partie la réalité augmentée, le «medium de l’engagement absolu».

Sur la décisive bataille de la représentation

Nous reproduisons ici des extraits d’une contribution que le philosophe Lucien Sève livra en novembre 2002 lors d’un colloque organisé par l’OMOS (Observatoire des Mouvements de la Société). Rédigée il y a près d’un quart de siècle, on ne peut qu’être frappé à sa lecture par la pertinence et l’actualité de bien des constats critiques sur l’état des médias et sur la nécessaire, mais défaillante, contre-offensive des forces démocratiques. Les enjeux auxquels nous sommes confrontés ont donc des racines profondes. Lucien Sève propose une étude de l’idéologie dominante par ses médias, et invite les militants à travailler avec les journalistes pour doter le peuple d’outils médiatiques véritablement démocratiques.

Les médias, épicentre de la bataille politique et culturelle

Une bataille d’hégémonie culturelle planétaire se joue actuellement en France, en Europe et dans le monde, entre d’un côté les forces et les idées d’émancipation, et de l’autre celles de forces ultraréactionnaires. Dans le bain et le matraquage médiatiques dominants s’efface la frontière entre le vrai et le faux, minant la libre délibération démocratique.

La surmédiatisation réactionnaire, ou la fabrique de l’air du temps

L’émergence en France de médias acquis aux thèses ultraconservatrices transforme l’agenda médiatique en croisade pour conquérir l’hégémonie culturelle et idéologique. La surexposition des thèmes médiatiques de l’extrême droite contribue à leur hégémonie.

Donald Trump à l’assaut des médias publics aux États-Unis

Pris pour cible par Donald Trump et le camp conservateur, l’audiovisuel public américain fait face à des coupes budgétaires inédites. Derrière la dénonciation d’un prétendu biais gauchiste, Anais Le Fèvre-Berthelot montre que c’est l’existence même des réseaux de radio et de télévision publiques qui est menacée, dans un paysage médiatique déjà dominé par les grands conglomérats privés. Article publié par The Conversation France.

Des alternatives possibles pour une réappropriation citoyenne des médias

Dans tout projet démocratique, les médias doivent être considérés comme un bien commun. C’est un enjeu vital aujourd’hui, dans une époque qui nous pose des questions à proprement parler civilisationnelles : quelle humanité voulons-nous être demain ? Pour quelle vie en commun ? Sur quelle planète ?

La subversion migratoire, fil d’ariane de la surmédiatisation réactionnaire

Déconstruire la problématique majeure du discours des extrêmes droites qui est le thème obsessionnel de l’immigration, c’est mesurer le fossé qui sépare d’un côté la réalité des faits du rouleau compresseur culturel et médiatique qu‘elles s’emploient à imposer.

Affronter le capitalisme numérique

Comment pourrions-nous fonder des politiques progressistes sans nous efforcer de comprendre le capitalisme numérique et ses mécanismes qui influent sur les médias et la circulation des idées? Fernando Malverde nous propose une réflexion sur la manière dont les seigneurs de la Tech ont imposé leur domination, et les axes prioritaires permettant d’amorcer la lutte politique contre eux.

La guerre médiatique est déclarée

Hier, on pouvait accuser les milliardaires de faire main basse sur l’information. Aujourd’hui, ils contrôlent tous les principaux médias et les affrontements idéologiques se sont exacerbés. Leur contrôle de think tanks puissants, agents de propagation idéologique, et leur domination sur les plateformes numériques les placent dans une position de domination médiatique inédite.