Le travail devrait être un épanouissement Émanciper le travail des forces du capital Travailler pour…
Extrait du livre d’Alain Rey, «”Révolution”, Histoire d’un mot » et vidéo du réseau Canopé définissant le mot révolution.
Les émeutes sont croissantes en ce début de XXIe siècle et connaissent une forme d’invisibilité jusqu’en 2011, année du printemps arabe, des Indignés et des occupations. Alors qu’en 2011, le mot « révolution » est convoqué partout, Alain Bertho interroge la question de savoir si ces soulèvements populaires peuvent être qualifiés ainsi. Leur absence de visée stratégique et l’impensé de leur traduction politique rompent avec la conception moderne de la révolution. Repenser l’État et sa nécessaire soumission à une puissance populaire est un moyen d’offrir une figure contemporaine de la révolution et de sortir du présentisme qui a caractérisé ces soulèvements.
Dans son ouvrage de candidat Révolution, Emmanuel Macron annonce vouloir mettre un coup de pied dans la fourmilière des conservatismes en tous genres et propose de révolutionner la société pour répondre aux grands bouleversements en cours. Mais de quelle révolution parle-t-il ? Si elle épouse le rejet de la politique telle qu’elle s’exerce aujourd’hui, elle semble plutôt relever de l’adaptation au capitalisme mondialisé, posant ainsi la question du détournement du sens que les Français accordent majoritairement au mot révolution.
Dans la nuit du 6 au 7 novembre 1917, les bolcheviks se sont emparés des principaux centres de décision de la capitale russe, Petrograd (anciennement Saint-Pétersbourg). Cette prise du pouvoir est nommée «Révolution d’Octobre» car elle s’est déroulée dans la nuit du 25 au 26 octobre selon le calendrier julien en vigueur en Russie jusqu’en 1918, date de l’adoption du calendrier grégorien.