émancipation
Alors qu’il génère des gains de productivité considérables, le numérique est prioritairement utilisé par le Capital pour abaisser le « coût du travail ». À rebours, des jeunes et moins jeunes en font un usage coopératif, horizontal, solidaire et créatif. Ces usages préfigurent une possible République des communs comme la construction d’une société de libres producteurs associés.
Une révolution, c’est un changement radical. Mais, reste à en déterminer le sens. Quand on voit aujourd’hui, ce que l’on peut appeler, la contre-révolution conservatrice à l’œuvre aux États-Unis avec la victoire de Donald Trump, ou encore en Europe de l’Est et en Turquie, cette question du sens prend toute son importance.
Dans son dernier livre, Bernard Friot nous invite à une déconstruction de la manière de penser le travail pour se réapproprier ce que la classe dirigeante tient à conserver : au-delà de la richesse, la maîtrise du travail et de ce qu’il produit en termes d’émancipation.
Les éditions du Seuil publient la première traduction française d’une discussion, datant de 1999, entre trois penseurs majeurs de la «gauche radicale». Éclairant.
Extrait du livre de Roger Martelli, “L’identité c’est la guerre”.
Le psychanalyste Roland Gori interroge les conditions sociétales favorables à l’émergence de l’idéologie mortifère et fascisante qui nourrit le terrorisme. Selon lui, l’art doit retrouver sa fonction sacrée afin de ne pas abandonner la dimension symbolique de l’homme aux religions.