lutte des classes

À propos de C. L. R. James et des relations entre « race » et classe

À la lumière des analyses de Cyril Lionel Robert James, théoricien marxiste, panafricaniste et internationaliste, sur la révolution des esclaves de Saint-Domingue, Florian Gulli démêle la complexité des relations entre luttes des classes et de « races ».

Penser les identités dans la lutte des classes

Les critiques de la domination sociale sont traversées depuis les années 1980 par une tendance à produire une lecture autonomisée des formes d’oppression. Depuis la sociologie des nouveaux mouvements sociaux (Alain Touraine) jusqu’à la théorie politique post-marxiste (Chantal Mouffe et Ernesto Laclau), la structure de classe cède peu à peu le pas au primat de la conflictualité, d’un antagonisme qui s’extirperait du champ de la production.

Pour Simone de Beauvoir, les femmes, l’altérité absolue

« Il existe d’autres cas où, pendant un temps plus ou moins long, une catégorie…

Différentes et égales

Alors que la dernière édition du rapport d’ONU Femmes sur l’égalité des sexes dresse un tableau alarmant des droits des femmes et de leurs conditions de vie qui régressent en raison des conflits, du réchauffement climatique, de la persistance du sexisme et des violences de genre, Lilian Halls-French rappelle dans cet article l’urgence de mettre enfin à l’ordre du jour politique le combat pour l’égalité…

L’avenir de l’émancipation

S’émanciper, c’est aspirer à se soustraire à une emprise, une tutelle ou une domination qui entravent la liberté de décider et d’agir de façon autonome. Cette aspiration a une dimension juridique, qui consiste à devenir légalement responsable de ses actes. Mais elle a surtout un caractère politique, au sens où elle appelle une modification d’un ordre institué de relations sociales…

Combattre les discriminations sans essentialiser les identités

Si la question de l’articulation entre les luttes émancipatrices est aujourd’hui majoritairement posée à partir de leur hiérarchisation, c’est, d’après Alain Policar, parce qu’elle postule qu’autour de chacune de ces luttes se constituent des groupes sociaux homogènes aux intérêts antagoniques à partir d’une seule dimension de notre existence sociale…