personnes âgées

Quelques réflexions autour du «vieillissement de la population»

Alors que nous devrions nous réjouir de l’allongement de la vie et de la coexistence de quatre à cinq générations, cette réalité démographique est le plus souvent décrite sous une forme négative et alarmiste. Jérôme Pellissier rappelle que, derrière leur neutralité apparente, le critère de l’âge comme l’expression « vieillissement de la population » ont des usages politiques.

La retraite, un nouveau départ

Expérience de passage, la retraite est une étape de notre développement à la fois déstabilisante, mais aussi épanouissante et attrayante, car elle permet de libérer du temps pour partager, échanger ou profiter des plaisirs de la vie. Revenant sur cette dimension existentielle de la retraite, Catherine Bergeret-Amselek insiste aussi sur le rôle pivot des baby-boomers qui constituent bien souvent la clé de voûte de l’équilibre familial tout en étant les acteurs de la transmission générationnelle ; autant de rappels bienvenus pour faire tomber les tabous et les idées reçues sur la vieillesse.

Afrique: la vieillesse est l’avenir de la jeunesse

L’Afrique, au plan démographique, est caractérisée par une forte croissance et sa jeunesse. Cela résulte de la baisse de la mortalité et de l’augmentation de l’espérance de vie à la naissance. Ces phénomènes ont pour conséquence la croissance du nombre de personnes de plus de 60 ans. Félix Atchadé revient sur les besoins spécifiques de cette frange de la population auxquels seront confrontés les systèmes de santé et de protection sociale dans les années et décennies à venir.

Qui doit prendre en charge nos vieux? Une autre histoire de la protection sociale

Présentée comme une problématique contemporaine, la question de la perte d’autonomie est en réalité l’objet d’intenses débats dès la IIIe République. Du choix de recourir à l’assistance aux échecs répétés de l’instauration d’un nouveau « risque » et/ou une nouvelle branche de la sécurité sociale, les réponses apportées n’ont pas été, et ne sont pas, à la hauteur des besoins. Christophe Capuano revient sur cette histoire et sur les raisons de ces échecs. Il nous invite à faire le choix de société de la solidarité publique assurantielle pour construire une réponse progressiste au « risque » de la dépendance.