Débats et alternatives

Cet espace vise à rendre compte du mouvement et de la confrontation des idées. Les contributions doivent permettre d’approfondir ou de présenter une thématique en lien avec une actualité politique, sociale, économique ou encore scientifique. À titre d’illustration, les contributeurs peuvent présenter une opinion argumentée, un état des lieux d’une question ou d’une recherche scientifique ou encore les enjeux d’une controverse.
Il existe des sous-rubriques qui peuvent varier en fonction des dossiers :
des repères afin de situer et d’éclairer la thématique (focus, chronologie, définitions, chiffres clés, etc.) ;
des pensées et pratiques alternatives car notre ambition ne se résume pas à décrire l’ordre des choses, mais également penser et faire connaitre des transformations progressistes;
des expériences étrangères afin de s’interroger sur les mouvements de convergences et de divergences entre les différents pays.

Subprimes ou subcrimes? La dimension criminelle des crises financières

Loin d’être anecdotique, l’approche par le crime de la crise des subprimes révèle l’existence d’actions frauduleuses et criminelles en série qui sont les symptômes d’un système devenu anomique. Ce diagnostic dévoile pourtant la vraie nature de Wall Street et les dangers d’une autonomisation des acteurs de la finance globalisée.

La crise financière, catalyseur de la crise de l’Euro

La crise de 2007/2008 a été révélatrice des importants déséquilibres de la zone euro. Pourtant, les autorités européennes ont refusé de remettre en cause leur stratégie d’avant crise contraignant les États à s’engager dans des politiques restrictives mettant en péril leur dynamisme économique et leur modèle social. Panorama et analyse des données macroéconomiques des pays de la zone euro.

Dérégulation financière à l’horizon

Les réformes bancaires et financières adoptées en Europe et aux États-Unis après la crise de 2007 ont apporté des améliorations notables quoique non abouties et probablement insuffisantes pour prévenir une nouvelle crise. À l’inverse des préconisations du lobby bancaire et de la dérégulation financière qui s’amorce aux États-Unis, il est nécessaire de prévenir les déséquilibres financiers. Cet objectif peut être l’un des leviers de la refondation de la zone euro.

Les leçons de la crise de 2007 ont-elles été tirées par l’industrie financière?

De multiples mesures de régulation ont été décidées pour éviter la multiplication des faillites. Mais des zones de risque subsistent. Pour autant, la probabilité d’une nouvelle crise économique semble plus forte que celle d’une nouvelle crise financière.

Rompre avec le dogme de l’austérité budgétaire

Réduire la dette publique est affiché comme un objectif majeur justifiant les politiques d’austérité et la régression sociale. Il est urgent et salutaire de remettre en cause un dogme jamais validé par les faits et de fonder le développement de nos sociétés sur la réponse aux besoins sociaux et environnementaux.

La hausse des dettes publiques: une résultante des politiques néolibérales

Contrairement à ce qu’affirme la théorie orthodoxe, la baisse de la dépense publique conduit à une aggravation de l’endettement public en raison de l’existence du multiplicateur budgétaire. Au lieu d’être érigée en préalable, la réduction de cet endettement ne peut être que le résultat d’une politique de progrès social.

La dette publique, quelle stratégie?

Loin d’être un problème qui serait spécifiquement français, les déficits publics sont la norme dans les pays développés et sont légitimes pour financer les investissements publics et soutenir l’activité. Induisant des déséquilibres structurels, le capitalisme financier est le premier responsable du gonflement de la dette. Il est donc vain de chercher à la réduire sans remédier à ces déséquilibres.

«Et qui va payer pour tout ça?»

La question de savoir qui va payer les dépenses publiques est bien plus qu’une question technique. Elle implique de mettre en évidence les présupposés contestables qu’elle sous-tend. Au lieu d’être aveuglé par de fausses contraintes financières, il est impératif de réorienter l’argent et d’investir pour déclencher une dynamique d’évolution économique respectueuse de l’humain, de l’environnement et des principes démocratiques.

Des élections ou des enchères? Sur le risque politique et «le risque Mélenchon»

Le risque politique n’est autre que la mise en forme, plus ou moins objective et quantifiée, de l’horizon d’attentes d’un public particulier : celui des investisseurs financiers. La circulation dans l’espace public de la thématique du risque politique sous une forme banalisée et évidente tend à effacer les traces sociales des préoccupations bien particulières des investisseurs pour transformer leurs opinions, leurs espérances, et les éventuelles anticipations de profit ou de désagrément qu’ils projettent sur telle ou telle offre du jeu politique, en « valeurs universelles » de nos démocraties.

L’élection présidentielle: Débats sur les enjeux ou théâtre des ego?

Les institutions de la Ve République ont évolué vers une présidentialisation et une concentration des pouvoirs qui asphyxient les capacités démocratiques du pays. Il faut d’urgence construire une nouvelle ère de la démocratie.