
À rebours des réformes antisociales et conservatrices qui se succèdent, un code du travail révolutionnaire impliquerait de questionner nos catégories de pensées, héritées du XXe siècle, et ce que nous entendons par « travail ». Réfléchir collectivement à combiner autrement les valeurs économiques, intrinsèques (enjeux existentiels) et d’utilité de l’activité est un moyen d’envisager d’autres configurations sociales progressistes.

Thomas Händel et Frank Puskarev nous proposent un bref résumé du contenu des réformes Hartz ainsi qu’une analyse de leurs conséquences. Si ces réformes diffèrent au moins en partie des réformes mises en place par Emmanuel Macron, elles poursuivent le même objectif : diminuer le « coût du travail » pour améliorer la « compétitivité ». Et aboutiront au même résultat : accroître la peur et l’incertitude.

Dans son livre à paraître, Le travail démocratique, Alexis Cukier questionne la possibilité d’un travail démocratique. Il ouvre des pistes visant à réfléchir aux formes concrètes que pourrait prendre un mode de production démocratique, dans lequel chaque travailleur-citoyen, et chaque collectif de travail, pourrait contribuer à parts égales au processus de démocratisation de la société. Il a autorisé Silo à en publier un extrait.