capitalisme
Par Bill Fletcher Junior. Le nom de Martin Luther King est généralement associé à la lutte des Afro-Américains pour les droits civiques et à la non violence. En réalité, son combat a été bien plus large. Cherchant la transformation sociale des États-Unis d’Amérique, il a très tôt souligné l’importance cruciale de l’unité entre le Mouvement de Libération des Noirs et l’organisation des travailleurs. Indissociables du combat contre le capitalisme, les luttes pour la justice raciale impliquent d’être inscrites dans une orientation économique plus large et d’être reliées aux luttes pour la justice dans son ensemble y compris les luttes de libération nationale comme la guerre du Vietnam. 50 ans après son assassinat, Bill Fletcher Junior revient sur les leçons fondamentales de la vie et de l’œuvre du Dr King.
Avec “Antonio Gramsci, Une pensée révolutionnaire”, le philosophe Jacques Ducol livre une introduction pédagogique et stimulante aux concepts et combats du théoricien communiste italien.
En cherchant à rompre avec l’organisation et l’imaginaire capitalistes, le Bien Vivre constitue une alternative à la crise civilisationnelle que nous vivons et peut être un vecteur pour révolutionner la société. Objet d’interprétations diverses, il peut s’adapter à des contextes variés et proposer ainsi différents chemins d’émancipation.
Théoricien et praticien de la révolution, Lénine a développé, dans son ouvrage, “L’impérialisme, stade suprême du capitalisme (essai de vulgarisation)” publié en 1917, une réflexion sur le capitalisme de son temps actualisant ainsi les analyses de Marx. La pensée « marxiste-léniniste » connaîtra une postérité mondiale. Gabriel Milès replace ce livre dans son contexte et en résume les grandes lignes. Cette note est suivie de quelques extraits choisis par ses soins.
Une révolution, c’est un changement radical. Mais, reste à en déterminer le sens. Quand on voit aujourd’hui, ce que l’on peut appeler, la contre-révolution conservatrice à l’œuvre aux États-Unis avec la victoire de Donald Trump, ou encore en Europe de l’Est et en Turquie, cette question du sens prend toute son importance.
Dans son dernier livre, Bernard Friot nous invite à une déconstruction de la manière de penser le travail pour se réapproprier ce que la classe dirigeante tient à conserver : au-delà de la richesse, la maîtrise du travail et de ce qu’il produit en termes d’émancipation.
Dans son livre à paraître, Le travail démocratique, Alexis Cukier questionne la possibilité d’un travail démocratique. Il ouvre des pistes visant à réfléchir aux formes concrètes que pourrait prendre un mode de production démocratique, dans lequel chaque travailleur-citoyen, et chaque collectif de travail, pourrait contribuer à parts égales au processus de démocratisation de la société. Il a autorisé Silo à en publier un extrait.