dette publique

Colombie: pandémie et autoritarisme, des accords de paix en danger

En Colombie, la pandémie aggrave une situation socioéconomique et politique déjà tendue en menaçant 20 millions de personnes de pauvreté et de faim. Le secteur de la santé soumis au marché souffre de nombreux manques et génère des inégalités accentuées par les mesures économiques et sociales du gouvernement Duque. Alors que la gauche et les mouvements sociaux se mobilisent pour des alternatives, l’autoritarisme du pouvoir et la violence politique redoublent d’intensité et mettent en péril les accords de paix signés en 2016. Tour d’horizon avec Rodrigo A. Alvarez G.

À propos de la dette sociale

Quand on évoque la dette de la sécurité sociale, le bilan est alarmiste. Cette dette n’est pas n’importe laquelle. Elle est celle définie par le traité de Maastricht et surveillée, de très près, par la Commission européenne. Mais d’autres définitions plus complètes existent. Jacques Rigaudiat nous propose une autre analyse. En s’appuyant sur les seules prévisions officielles, il souligne que le remboursement complet de la dette sociale sera effectif en 2024, et, qu’à cette date, les ressources qui sont aujourd’hui allouées à la gestion de la dette, soit plusieurs dizaines de milliards d’euros, seront alors libres de toute affectation. Il nous invite à en mettre, dès aujourd’hui, en débat le devenir de ces fonds.

Dettes illégitime, illégale, odieuse, insoutenable. Quelques définitions

Définitions proposées par la Commission pour la Vérité sur la dette publique grecque.

Dette et dépenses extraordinaires après la première Guerre mondiale

Dans le contexte de l’après-guerre, la droite au pouvoir a fait campagne sur le thème « l’Allemagne paiera ». Ce mot d’ordre explique la manière de présenter les finances publiques par les différents ministres des Finances qui se succèdent dans les différents gouvernements dits de Bloc national de 1919 à 1924.

Sortir la dette des marchés financiers

Résultat de choix politiques, l’existence du marché de la dette publique est un élément fondamental de la domination des marchés financiers devenus arbitres des équilibres budgétaires dans les pays de l’Union européenne. Il est nécessaire de sortir de cette emprise et de faire de la politique monétaire l’objet de débats et de décisions démocratiques.

Le spectre de la dette et comment s’en défaire

Loin de la fable du dérapage des dépenses publiques, l’endettement est la contrepartie du mode économico-financier de croissance imposé depuis quarante ans. S’attaquer à la question de la dette publique implique d’accorder une place nouvelle au travail, à l’environnement et aux activités productives.

Mettre un terme aux problèmes de la dette et de l’austérité en Europe

Pour les économistes du Parti de la gauche européenne, de nouveaux moyens financiers et démocratiques doivent être utilisés pour rompre avec l’Union européenne actuelle et proposer un nouveau projet européen fondé sur les intérêts des peuples et le respect de leur souveraineté. L’économie de l’Union européenne a besoin d’une réorientation sociale et productive dans la solidarité pour sortir de la crise économique, sociale et environnementale dans laquelle elle est plongée.

L’analyse de Denis Durand

Il est économiquement sain de financer à crédit des dépenses publiques contribuant à améliorer durablement l’efficacité de l’économie et le bien-être des habitants. L’enjeu politique fondamental est de prendre le pouvoir sur l’argent en mobilisant la création monétaire pour le développement des services publics afin de court-circuiter les marchés financiers.

L’analyse de Guillaume Duval

Si la volonté de baisser le niveau d’endettement public est légitime, le meilleur moyen d’y parvenir n’est pas l’austérité, mais une organisation de la mutualisation partielle et de la restructuration de cette dette au niveau de la zone euro. Dans tous les cas, l’obsession du désendettement public ne doit pas empêcher la conversion écologique des économies pour s’attaquer à la principale dette actuelle : la dette écologique.

La hausse des dettes publiques: une résultante des politiques néolibérales

Contrairement à ce qu’affirme la théorie orthodoxe, la baisse de la dépense publique conduit à une aggravation de l’endettement public en raison de l’existence du multiplicateur budgétaire. Au lieu d’être érigée en préalable, la réduction de cet endettement ne peut être que le résultat d’une politique de progrès social.