service public
Le service public audiovisuel n’est pas l’ennemi de la liberté d’expression. Ce sont les médias à but lucratif qui le sont. Les attaques de Donald Trump contre NPR et PBS détournent l’attention de la véritable voie à suivre pour sortir de la censure et favoriser la diversité de points de vue : un vaste écosystème médiatique démocratiquement contrôlé, et financé par des fonds publics. Article initialement paru dans la revue Jacobin (reproduit avec l’autorisation de l’autrice).
Nous reproduisons ici des extraits d’une contribution que le philosophe Lucien Sève livra en novembre 2002 lors d’un colloque organisé par l’OMOS (Observatoire des Mouvements de la Société). Rédigée il y a près d’un quart de siècle, on ne peut qu’être frappé à sa lecture par la pertinence et l’actualité de bien des constats critiques sur l’état des médias et sur la nécessaire, mais défaillante, contre-offensive des forces démocratiques. Les enjeux auxquels nous sommes confrontés ont donc des racines profondes. Lucien Sève propose une étude de l’idéologie dominante par ses médias, et invite les militants à travailler avec les journalistes pour doter le peuple d’outils médiatiques véritablement démocratiques.
Dans le contexte de discussions au Sénat et à l’Assemblée nationale sur une nouvelle loi portant réforme de l’audiovisuel (sans vision claire des gouvernements actuels sur un service public de qualité à l’ère du numérique), Jérôme Clément, ancien président de la chaîne arte, soumet au débat quelques alternatives et perspectives utiles à avoir à l’esprit (soutien au service public, état des lieux, débats et colloques afin de pousser la réflexion sur une structure d’Etat porteuse d’avenir).
La flambée des prix de l’énergie est le symbole le plus criant de la crise sociale due à l’inflation que traverse l’Europe. Crise dont la guerre en Ukraine serait la principale cause. Une théorie que s’attelle à démanteler Aurélien Bernier, essayiste et journaliste, spécialiste des politiques énergétiques et environnementales.








