L’élection présidentielle a affecté inégalement l’organisation interne des partis politiques. En fonction de leurs traditions, ces derniers se sont adaptés différemment à la contrainte présidentielle consistant à s’en remettre à un leader incontesté ayant une plus ou moins grande latitude dans la définition de la stratégie politique.
La centralité de l’élection présidentielle et le caractère monarchique du régime affaiblissent le rôle du parlement. Mais, la crise actuelle de la politique s’explique avant tout par l’effet dévastateur des politiques libérales présentées par certains comme indépassables. Cette crise pose la question du pouvoir et de son exercice.
Entretien avec Frédérique Matonti, professeure de Science Politique à l’Université Paris I-Panthéon-Sorbonne, qui publie, aux éditions La découverte, Le genre présidentiel. Enquête sur l’ordre des sexes en politique (mars 2017, 320 p.).
Les collectivités locales n’échappent pas à la diffusion du présidentialisme qui participe d’une démocratie de délégation et pose des questions sur les déséquilibres de la démocratie locale.
Considérer l’entreprise comme communauté de travail créative implique de sortir du culte du chef et de développer un mode de management collaboratif et coopératif. Des droits et pouvoirs nouveaux d’expression et d’intervention des salariés sont indispensables.
Mise en contexte, présentation et extraits.
Sont ici retracés près de deux siècles de l’histoire de la France afin d’examiner comment a cheminé la question de l’élection du président de la République au suffrage universel ainsi que sa pratique depuis son instauration. On voit que bon nombre – sans doute l’essentiel – des reproches aujourd’hui adressés à la magistrature suprême viennent de loin.
Républicanisme et monarchisme irréconciliables ? Si cela apparait relever de l’évidence, il a fallu des gestes fondateurs pour qu’il en soit ainsi.
Reproduction de la synthèse du panorama historique dressé par Raymond Huard dans son ouvrage “L’élection du président au suffrage universel dans le monde”.
La mémoire collective retient rarement la loi du 24 juin 1936 sur les conventions collective comme l’un des acquis majeurs du Front populaire. Les congés payés ou les Quarante heures incarnent davantage l’embellie de l’été 1936.