race

Dyke March Hamburg (Creative commons)

L’intersectionnalité chez Crenshaw: un projet politique centrée sur la « race »

En rappelant que la complexité et l’intrication des dominations ont été analysées dès le 19e et le début du 20e siècle par les auteurs et autrices marxistes, communistes et socialistes, Florian Gulli interroge les apports réels de l’intersectionnalité dans la compréhension des rapports sociaux et leur transformation.

Penser les rapports de pouvoir pour combattre les dominations

Si l’approche intersectionnelle a eu de nombreuses appropriations militantes, la focale de ces dernières sur les catégories dominées plutôt que sur les rapports sociaux qui sous-tendent la production des identités de groupe, tend à essentialiser des catégories auxquelles l’appartenance pour les sujets va de soi.

Les métiers féminisés du soin et du lien aux autres: entre utilité sociale et dévalorisation professionnelle et salariale

Les économistes Rachel Silvera et Séverine Lemière présentent, dans cet article, une partie de l’étude financée par l’IRES pour la CGT pour comprendre les mécanismes concrets des inégalités professionnelles dans le secteur du soin et du lien aux autres, au croisement de toutes les formes de pénibilité.

L’avenir de l’émancipation

S’émanciper, c’est aspirer à se soustraire à une emprise, une tutelle ou une domination qui entravent la liberté de décider et d’agir de façon autonome. Cette aspiration a une dimension juridique, qui consiste à devenir légalement responsable de ses actes. Mais elle a surtout un caractère politique, au sens où elle appelle une modification d’un ordre institué de relations sociales…

Penser la complexité : des catégories aux rapports sociaux

« En 2007, Roland Pfefferkorn s’interrogeait sur les processus qui avaient provoqué « l’éclipse » de la classe…

L’universel subversif

L’archipel du féminisme se compose d’une variation de points de vue, certains nuancés, d’autres dogmatiques et souvent opposés. Dans cet article, Martine Storti propose une clarification de ses lignes de tensions. Elle revient ainsi sur les usages et mésusages sémantiques des multiples adjectifs qu’on accole au substantif « féminisme ». De l’apparente radicalité de l’intersectionnalité aux apories du féminisme universaliste, l’autrice discute de manière critique ces différentes approches. Elle plaide, au final, pour la construction d’un nouvel universel qui tiendrait compte de la spécificité des situations.