Révolution
Le pouvoir du capital, c’est d’abord et essentiellement le pouvoir de décider de l’utilisation de l’argent. Dans le système capitaliste, le taux de profit constitue le critère principal pour effectuer ce choix. Si l’on veut faire émerger une nouvelle logique économique, la prise du pouvoir sur l’argent par les citoyens et les travailleurs est une tâche révolutionnaire cruciale.
Transition idéalisée du pouvoir politique et du mandat du ciel, révolution de palais, coups d’État, premier empereur d’une dynastie, révolution française, accomplissement d’un renouveau, révolutions républicaine, prolétarienne ou encore socialiste, le terme Ge ming, – équivalent de révolution en langue française – renvoie au renversement des systèmes existants. Par l’évocation de ces différents usages, c’est un peu de l’histoire de la Chine dont Zhou Sicheng nous donne un aperçu.
L’Allemagne, son peuple et les gouvernements qui s’y succèdent depuis deux siècles, entretiennent une relation ambigüe à la révolution française. Modèle pour certains, anti-modèle pour la majorité, Lucien Calvié examine comment cette ambiguïté est inscrite dans l’histoire même de ce pays.
Charlotte Girard: «Le droit à écrire la Constitution ensemble est le cœur de l’acte révolutionnaire»
D’une manière générale, la révolution représente quelque chose d’assez idéalisé et hors d’atteinte. Je ne parle pas de la même chose. Je sais que cette vision existe, j’essaie de la mettre à distance et de la concrétiser. À mon sens, la révolution est un objectif à atteindre, un véritable cap politique, une perspective réelle.
Dans son dernier livre, Bernard Friot nous invite à une déconstruction de la manière de penser le travail pour se réapproprier ce que la classe dirigeante tient à conserver : au-delà de la richesse, la maîtrise du travail et de ce qu’il produit en termes d’émancipation.
Yuval Noah Harari, dans son livre Sapiens : une brève histoire de l’humanité, raconte les trois révolutions qui ont fait de l’homo sapiens l’Homme du XXIe siècle. Il interroge, à l’aune des progrès de la science, jusqu’où celui-ci ira-t-il dans son évolution, pour le meilleur et pour le pire.
Républicanisme et monarchisme irréconciliables ? Si cela apparait relever de l’évidence, il a fallu des gestes fondateurs pour qu’il en soit ainsi.