
À l’encontre de ce qui est ressenti par les employeurs, le gouvernement et même le grand public, le licenciement pour motif personnel n’a rien d’un droit spécialement protecteur des salariés. C’est pourtant cette crainte que le gouvernement entend combattre en établissement un nouveau cadre juridique. Si cette réforme peut être considérée comme un moyen de trouver un équilibre entre la protection des salariés et la « sécurisation » juridique des employeurs, il n’est pas dit qu’elle ne participe pas à l’affaiblissement de la situation des salariés face à leurs employeurs.
Expression de la crise politique qui couve depuis longtemps, cette séquence électorale a été marquée par l’exacerbation de la règle d’or » de la Ve République selon laquelle la présidentielle est un rendez-vous entre un homme et le peuple et par un record d’abstentions aux législatives. Emmanuel Macron va avoir une pratique XXL de la Ve République comme en témoignent ces premiers mois de mandat. La question de savoir comment faire grandir l’idée et le projet d’une VIe République sociale, citoyenne et participative est posée.

La crise financière de 2007/2008 n’a pas entrainé d’importantes fractures dans les syndicats allemands. Néanmoins, la restauration néolibérale initiée par les sociaux-démocrates et les verts dans les années 2000 a profondément affaibli leur autonomie sans qu’ils aient développé une résistance face à ces politiques de démantèlements des avantages sociaux. Une réorientation de la stratégie des syndicats est nécessaire.

La crise de 2007/2008 a eu des effets récessifs sur le Chili contrairement aux propos tenus par le ministre des Finances de l’époque. Au début des années 2010, ce pays a connu des tendances favorables, mais des politiques anticycliques et des transformations structurelles auraient été nécessaires pour sortir durablement de cette crise.