coopération
Nous reproduisons ici des extraits d’une contribution que le philosophe Lucien Sève livra en novembre 2002 lors d’un colloque organisé par l’OMOS (Observatoire des Mouvements de la Société). Rédigée il y a près d’un quart de siècle, on ne peut qu’être frappé à sa lecture par la pertinence et l’actualité de bien des constats critiques sur l’état des médias et sur la nécessaire, mais défaillante, contre-offensive des forces démocratiques. Les enjeux auxquels nous sommes confrontés ont donc des racines profondes. Lucien Sève propose une étude de l’idéologie dominante par ses médias, et invite les militants à travailler avec les journalistes pour doter le peuple d’outils médiatiques véritablement démocratiques.
Pour Frédéric Mellier, le mouvement contre la réforme des retraites de 2023 a été un révélateur de l’absence de lien organique entre les dynamiques sociales et le champ politique, privant l’unité syndicale et la mobilisation populaire d’un débouché politique. Il propose dans cet article d’en tirer les enseignements pour co-construire une nouvelle hégémonie au service d’un véritable projet d’émancipation.
Crises sociale, économique, financière, politique, écologique, culturelle et idéologique, toutes les dimensions de la crise systémique dans laquelle nous sommes plongés ont été exacerbées dans cette période particulière. Dans un tel moment, et dans un champ social et politique dominé par l’incertitude, l’intervention de la pensée critique est cruciale. La réflexion et la créativité propositionnelles et stratégiques sont indispensables.
La crise a encore accentué la prise de conscience du rôle indispensable des services publics dans nos vies et des conséquences désastreuses de leur transformation néolibérale. À rebours des logiques de concurrence, de rentabilité et de marchandisation qui sous-tendent cette transformation, Alain Obadia conçoit les services publics comme des communs au service de toute la population, de la transition écologique et du développement d’approches solidaires et de coopération. C’est pourquoi il insiste notamment sur la nécessité de reconfigurer radicalement leur gestion autour d’un processus ambitieux de transformation démocratique.
Cherchant à construire un citoyen émancipé et créateur, la pédagogie Freinet place au cœur de sa logique les principes de coopération, de participation et d’esprit critique. Catherine Chabrun revient ici sur le nouveau statut de l’élève et les nouveaux objectifs fixés à l’école qu’une telle pédagogie implique.







