crise

Pour conjurer la catastrophe, prendre le pouvoir sur l’utilisation de l’argent

Alors que l’argent coule à flots, il est avant tout utilisé pour restaurer la rentabilité du capital. Pour Denis Durand, c’est une impasse dangereuse qui alimente la spéculation. Il nous montre que d’autres choix existent. C’est en imposant de soumettre l’utilisation de l’argent à une logique sociale, écologique et démocratique qu’il sera possible de répondre aux enjeux de notre époque et d’apporter des réponses durables à la crise.

Conquérir le pouvoir sur l’argent: une nouvelle Bastille à prendre

Le pouvoir du capital, c’est d’abord et essentiellement le pouvoir de décider de l’utilisation de l’argent. Dans le système capitaliste, le taux de profit constitue le critère principal pour effectuer ce choix. Si l’on veut faire émerger une nouvelle logique économique, la prise du pouvoir sur l’argent par les citoyens et les travailleurs est une tâche révolutionnaire cruciale.

Conquérir le pouvoir sur l’argent: une nouvelle Bastille à prendre

Le pouvoir du capital, c’est d’abord et essentiellement le pouvoir de décider de l’utilisation de l’argent. Dans le système capitaliste, le taux de profit constitue le critère principal pour effectuer ce choix. Si l’on veut faire émerger une nouvelle logique économique, la prise du pouvoir sur l’argent par les citoyens et les travailleurs est une tâche révolutionnaire cruciale.

L’impasse grecque et ses effets pervers

Entretien avec Giannis Kouzis.
Après sept années de crise, Giannis Kouzis revient sur les conséquences des politiques d’austérité sur la situation socio-économique de la Grèce, les protections des travailleurs ou encore le système de négociations collectives. Dans ce contexte et sans réorientation de la politique des mémorandums, la société grecque va poser de manière forte et récurrente la question de l’adhésion de leur pays aux institutions européennes.

Une analyse des réponses américaines à la crise de 2007/2008

Différentes options politico-économiques ont été proposées ou mises en œuvre pour éviter que la crise de 2007/2008 ait les mêmes répercussions dramatiques que celle de 1929. Panorama de ces options et analyse des rapports de force politique actuels.

Regard du Chili

La crise de 2007/2008 a eu des effets récessifs sur le Chili contrairement aux propos tenus par le ministre des Finances de l’époque. Au début des années 2010, ce pays a connu des tendances favorables, mais des politiques anticycliques et des transformations structurelles auraient été nécessaires pour sortir durablement de cette crise.

La crise financière, catalyseur de la crise de l’Euro

La crise de 2007/2008 a été révélatrice des importants déséquilibres de la zone euro. Pourtant, les autorités européennes ont refusé de remettre en cause leur stratégie d’avant crise contraignant les États à s’engager dans des politiques restrictives mettant en péril leur dynamisme économique et leur modèle social. Panorama et analyse des données macroéconomiques des pays de la zone euro.

Dérégulation financière à l’horizon

Les réformes bancaires et financières adoptées en Europe et aux États-Unis après la crise de 2007 ont apporté des améliorations notables quoique non abouties et probablement insuffisantes pour prévenir une nouvelle crise. À l’inverse des préconisations du lobby bancaire et de la dérégulation financière qui s’amorce aux États-Unis, il est nécessaire de prévenir les déséquilibres financiers. Cet objectif peut être l’un des leviers de la refondation de la zone euro.

Prendre le pouvoir sur l’argent: réorienter le crédit bancaire

Sortir de la crise exige une réorientation radicale de l’action des banques, des critères d’attribution du crédit et de gestion des entreprises. Denis Durand nous présente quelques leviers pour y parvenir. Il les a développés dans un livre, Sept leviers pour prendre le pouvoir sur l’argent, paru le 1er juillet 2017 aux éditions du Croquant.

De quoi «crise» est-il le mot?

Le mot « crise » est omniprésent dans le discours des politiques, ainsi que dans les média et chez les commentateurs politiques. Mais quel est son origine ? Comment est-il devenu un mot « trop gros », c’est-à-dire un mot « fourre-tout » dans lequel chacun met ce qu’il a envie d’entendre, un mot qui devient le symptôme d’une pensée accélérée, ne prenant plus le temps de l’analyse ?