Définitions proposées par la Commission pour la Vérité sur la dette publique grecque.
Les « alternative facts » et les « fake news » se situent dans le registre de la propagande. Ils portent ainsi atteinte à l’argumentation politique et au débat d’idées qui sont à la base d’un régime démocratique. Comme Bertolt Brecht le préconisait, il est nécessaire de « lessiver les mots », c’est-à-dire de leur redonner leur sens réel et non celui que le pouvoir veut leur donner. Ce travail de « lessivage » est une action éminemment politique.
Dans le contexte de l’après-guerre, la droite au pouvoir a fait campagne sur le thème « l’Allemagne paiera ». Ce mot d’ordre explique la manière de présenter les finances publiques par les différents ministres des Finances qui se succèdent dans les différents gouvernements dits de Bloc national de 1919 à 1924.
Les éditions du Seuil publient la première traduction française d’une discussion, datant de 1999, entre trois penseurs majeurs de la «gauche radicale». Éclairant.
Résultat de choix politiques, l’existence du marché de la dette publique est un élément fondamental de la domination des marchés financiers devenus arbitres des équilibres budgétaires dans les pays de l’Union européenne. Il est nécessaire de sortir de cette emprise et de faire de la politique monétaire l’objet de débats et de décisions démocratiques.
Loin de la fable du dérapage des dépenses publiques, l’endettement est la contrepartie du mode économico-financier de croissance imposé depuis quarante ans. S’attaquer à la question de la dette publique implique d’accorder une place nouvelle au travail, à l’environnement et aux activités productives.
Réduire la dette publique est affiché comme un objectif majeur justifiant les politiques d’austérité et la régression sociale. Il est urgent et salutaire de remettre en cause un dogme jamais validé par les faits et de fonder le développement de nos sociétés sur la réponse aux besoins sociaux et environnementaux.
Pour les économistes du Parti de la gauche européenne, de nouveaux moyens financiers et démocratiques doivent être utilisés pour rompre avec l’Union européenne actuelle et proposer un nouveau projet européen fondé sur les intérêts des peuples et le respect de leur souveraineté. L’économie de l’Union européenne a besoin d’une réorientation sociale et productive dans la solidarité pour sortir de la crise économique, sociale et environnementale dans laquelle elle est plongée.