Le Bien vivre comme projet révolutionnaire de société

En cherchant à rompre avec l’organisation et l’imaginaire capitalistes, le Bien Vivre constitue une alternative à la crise civilisationnelle que nous vivons et peut être un vecteur pour révolutionner la société. Objet d’interprétations diverses, il peut s’adapter à des contextes variés et proposer ainsi différents chemins d’émancipation.

1642-1651 : La « grande rébellion »

La première révolution anglaise, appelée « English civil war »par les historiens britanniques, ou encore « Grande rébellion », dure de 1642 à 1651 avec, le 30 janvier 1649, l’exécution du roi Charles 1er Stuart, 144 ans avant que les Français ne fassent subir le même sort à Louis XVI.

Révolution numérique, travail et émancipation

Pour trouver les voies de l’émancipation des travailleur-se-s, il est nécessaire de partir de leurs besoins et de concevoir un mode de société où la répartition des richesses produites par leur travail y répond de manière pleine et entière.

Quand le numérique révolutionne le travail

Alors qu’il génère des gains de productivité considérables, le numérique est prioritairement utilisé par le Capital pour abaisser le « coût du travail ». À rebours, des jeunes et moins jeunes en font un usage coopératif, horizontal, solidaire et créatif. Ces usages préfigurent une possible République des communs comme la construction d’une société de libres producteurs associés.

1789 et 1917 : l’enjeu de l’analogie

La révolution russe va susciter de nombreuses analogies avec la Révolution française. Octobre 17 sera pensé en lien avec cette dernière qui prendra une place fondamentale dans l’expérience révolutionnaire russe. De son côté, l’ombre de la révolution russe planera sur les évocations de 1789 et 1793 pendant une grande partie du XXe siècle.

Chine : la « Révolution » dans une histoire en perpétuel changement

Transition idéalisée du pouvoir politique et du mandat du ciel, révolution de palais, coups d’État, premier empereur d’une dynastie, révolution française, accomplissement d’un renouveau, révolutions républicaine, prolétarienne ou encore socialiste, le terme Ge ming, – équivalent de révolution en langue française – renvoie au renversement des systèmes existants. Par l’évocation de ces différents usages, c’est un peu de l’histoire de la Chine dont Zhou Sicheng nous donne un aperçu.

L’Allemagne et la révolution

L’Allemagne, son peuple et les gouvernements qui s’y succèdent depuis deux siècles, entretiennent une relation ambigüe à la révolution française. Modèle pour certains, anti-modèle pour la majorité, Lucien Calvié examine comment cette ambiguïté est inscrite dans l’histoire même de ce pays.

Que reste-t-il de l’Octobre russe?

Ce centenaire de la révolution russe est l’occasion de contribuer au nécessaire inventaire collectif d’octobre 1917 et de ses suites. Il nous invite à tirer les leçons de cette expérience humaine et à mobiliser les avancées de la science historique pour ne plus appréhender cet objet sous un angle seulement idéologique.

Ni commémorer, ni célébrer. Enjamber le présent ou la nécessité de l’histoire

Il revient sur l’enjeu de l’évocation de 1917 et la manière dont cette révolution a été commémorée au XXe siècle. En 2017, cette évocation est loin d’avoir perdu sa dimension idéologique et politique. La lecture de cet événement reste conditionnée par le fait de considérer ou non comme souhaitables ou possibles des processus révolutionnaires.

L’État, la révolution et Lénine

Dans son ouvrage inachevé, L’État et la Révolution, Lénine réaffirme les thèses marxistes concernant le dépérissement de l’État. Outil de domination, il soutient la nécessité d’abolir cette institution et explicite les deux étapes nécessaires à cette fin.